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Sécurité de base

Une angoisse saisit Jean dès qu’il souhaite inviter un collègue chez lui. L’idée même de recevoir un refus bloque toute demande qu’il pourrait formuler. Nous pouvons avancer que Jean manque de sécurité affective de base.

Cette sécurité appelée aussi ontologique se construit très tôt en lien avec la figure qui permet l’attachement. A travers son odeur, sa chaleur, sa douceur, sa voix…, la figure maternelle inscrira sur le corps du nourrisson des empreintes sensorielles.

La mère de Jean était toujours stressée, froide et distante. L’empreinte inscrite dans cette relation est teintée d’insécurité. Les travaux en neurosciences ont montré que le stress, les stimulations fortes et répétées entravaient les capacités de régulation organique en lésant l’hippocampe (voir l’article sur les émotions).

Recevoir un refus n’est agréable pour personne. Ce qui manque à Jean, c’est de retrouver une sécurité intérieure pour pouvoir poser sa demande à quelqu’un d’autre susceptible de l’accepter ou  passer à autre chose.

Le lieu de la thérapie en apportant la bienveillance, le calme, le non jugement, le respect, la non divulgation de ce qui est dit pendant la séance permet la reconstruction de cette sécurité.

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